Entre deux jours de grand froid, le mercure a grimpé solide pour quelques heures et l’air s’est rempli d’odeurs. Aucun relent d’ordures ou de merde, juste des filets de parfums suaves et sucrés sortant des restos de ma ville. De quoi m’enivrer absolument. J’ai étiré ma marche et respiré plus fort.
Rue St-Denis, au milieu de la foule, j’ai pensé à l’autre, à celui qui approche. Et comme chaque fois – c’est pour ça que j’évite – j’ai ressenti une certaine nausée.
Et puis je les ai vus, là devant. En plein coeur du monde, sans peur. Un rêve clair, un espoir lumineux. Des années plus loin, passé un long sommeil. Il m’a semblé qu’ils voyaient mieux à travers les menteries et les leurres. Et qu’ils savaient mieux aussi la douceur du temps et de tout ce qui sent bon.
∼
Photo : LA RUE – Avenue du Mont-Royal * Janvier 2017
..oui, le temps qui sent bon, cela doit être cela, le temps qui sent bon…sourire…alors un peu de cette douce odeur de ce temps là vers toi, belle caroline
J’aimeAimé par 1 personne
Nice shot; why a double hue?
J’aimeAimé par 1 personne
You know Harrie, I wrote the text and played around with the photo at the same moment. And to tell you the truth, there’s no clear reason as to why I did what. It’s much a question of feeling. That being said, I remember making a connection between the specific color I was trying out and the fact that I talk of suave and sweet spices in the text. And feeling in the end that the double hue somehow added depth to the image by making the right part feel further back… or the left further front. ;o)
Thanks, Harrie. And have a great evening out there.
J’aimeJ’aime
menteries….c’est un mot de ma campagne et qui donne bien l’idée de l’illusion….
J’aimeAimé par 1 personne
J’aime le titre et le reste
J’aimeAimé par 1 personne
contente d’avoir découvert ton blog et tes phrases, comme des portes qu’il faut un peu pousser pour qu’elles s’ouvrent ! Petite question; cette photo de rue a été prise par toi-même ?
J’aimeAimé par 1 personne
Merci pour le p’tit mot.
Pour la photo, oui, c’est moi qui l’ai prise. Mais comme tu l’auras deviné, je l’ai travaillée dans un logiciel.
J’aimeJ’aime