tout ce feu, ce flamboiement
tant de beauté
infiniment
qui vient se jeter à mes pieds
et me rend aveugle à moi-même
bonheur ultime
et encore là par ma fenêtre
entre bourgeons et bas filets
tous ces contrastes osés par la pluie
et puisque vous en parlez
de mes années d’amours folles
une nostalgie peut-être
mais de regrets pourquoi
ou alors s’il en est, celui
d’y avoir moins de temps devant
pour y être aveuglée toujours
par l’aimer, le passionnément
et autant de beauté encore
∼
Photo : DANS LA MÊME LUMIÈRE DU SOIR – Rue Beaubien, il y a trois jours
encore tes mots, si beaux, encore cette photo, si belle…j’aime quand tu nous aveugles ainsi…
nous avons moins de temps devant, certes, mais peut-être savons-nous que mieux l’accueillir, la beauté…
douce fin de journée, belle caroline
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Comme un passage qui s’ouvre, devant le personnage sur la photo, invisible aux gens pressés.
Le temps, derrière nous, s’accumule, feuilles mortes entassées dans la mémoire, mais devant il n’y a rien. Ni plus, ni moins qu’avant. Il n’y a que le présent qui existe vraiment. Insaisissable pourtant.
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Love the image..
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oui moins de temps devant mais *à présent* quelle qualité de temps! beau beau beau tout *ça* de toi, caro des lignes………….
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Ivre d’aimer la beauté…
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