La glace que l’eau fissure.
Et la brume enveloppée de soleil.
La rivière qui déferle. L’épervière qui appelle.
Et nos pas dans la neige profonde.
Je te l’ai dit déjà, mais nulle part ne m’a été aussi beau qu’ici.
C’est moi, peut-être. Et nous, sans doute.
Reste que j’y mourrais plus doucement qu’ailleurs. Ça, je sais.
Et ces plaques blanches sur les rochers, qui se fendent et qui glissent.
Tout va se fondre, dans le lac et la terre.
Et le ciel et les cimes. Et mon coeur qui prend tout.
Photo : PRINTEMPS BORÉAL * Lac Kénogami – 1 mai 2018
La glace se fend, et le coeur aussi, certainement, devant la beauté sauvage d’un tel lieu…
J’aimeAimé par 2 personnes
Agrandissez la photo au maximum, c’est splendide. Quelle atmosphère !
« Epervière » ? je ne connaissais pas, j’ai cherché, chouette épervière ?
J’aimeAimé par 1 personne
C’est le temps des parades au lac. Et il s’agit plutôt de cet oiseau… http://www.oiseaux.net/oiseaux/epervier.brun.html
J’aimeAimé par 1 personne
Fondre en larmes ou fondre comme neige au soleil, l’eau de là.
Bises, Caroline.
J’aimeAimé par 2 personnes
Merci
J’aimeAimé par 1 personne
retrouver tes mots,
retrouver tes photos,
retrouver un peu de paix,
là..
retrouver cette beauté qui est tienne,
et puis,
ce texte,
et puis cette photo,
merci douce caroline
pour ce cadeau..
J’aimeAimé par 1 personne
C’est très beau, je vais juste être simple, en écho à ce texte dépouillé.
J’aimeAimé par 1 personne
Les battements de coeur comme l’eau qui fissure…
J’aimeAimé par 1 personne