J’aime la matière qui vieillit.
Qui brise et s’écaille.
Le vieux ciment,
le vieux bois qui s’effrite,
la peinture qui pèle.
De la même manière,
j’aime rarement le neuf.
Encore moins quand ce neuf
sent les matières plastiques
frais sorties de l’usine.
J’aime le travail du temps.
Sur les matières nobles.
Photo : BELLE CONJUGAISON – Ruelle de mon quartier – Juin 2021 * Montréal
Bref, si tu me voyais ce matin, tu m’aimerais 😉
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Ô oui, ma tendre amie,
Que j’aime cette patine du temps,
Les murs qui se racontent,
aussi,
Les tables qui vibrent d’hier,
Et les fauteuils qui me murmurent ma vie…sourire
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De la même manière j’aime rarement le neuf … c’est une phrase si étrange dans ce contexte… je comprends ça comme un contraire qui contrebalance jusqu’à l’égalité si ce n’est l’intervention plastique en aval qui pollue cette impression forcément.
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C’est vrai que c’est une tournure étrange dans le contexte. Cette conjonction crée un flou que j’ai choisi de laisser, pour la beauté du flou peut-être. Merci pour ce commentaire, Patrick, et pour ma journée qui démarre sur un sourire!
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