te rappelles-tu ce qu’on s’est dit sur le bruit
des moteurs, j’ai oublié
et pour le jaune aussi
s’il y en aurait plus au mois d’août –
au fond quelle importance de quoi on s’est parlé,
c’était avant tout la rivière
et d’être là avec vous deux, moi qui connais peu
de bonheurs plus grands que nos beaux
arrimages, pas grand-chose de plus doux que
d’y marcher les ponts entre nos grands
escarpements –
et puis toutes ces perles d’eau qui
déboulaient de vos épaules comme des
morceaux de soir sur vos
deux corps de magiciennes –
il se peut même que j’aie pensé
par chance qu’il y a le grand fleuve pour
y calmer l’eau d’une rivière avant
qu’elle n’arrive à la mer,
celle d’hier plus agitée que toutes les rivières
que j’ai vues, comme les âmes des derniers
temps, et la tienne et la mienne aussi –
sur l’écume d’avant la suite

Sublime et intense comme une soirée d’été…
J’aimeAimé par 2 personnes
Le jour où « je reviendrai à Montréal », si vous le voulez bien, je serai heureux de vous inviter à partager un verre quelque part. Ce texte (comme tant d’autres) me touche beaucoup . Encore merci
J’aimeJ’aime
J’irai avec plaisir, Jacques.
Et merci à vous.
J’aimeAimé par 1 personne
On s’était dit que le bruit des moteurs nous désorganisait l’intérieur… pis qu’au son de toutes ces autres choses magiques, notre intérieur se réorganisait, comme un mandala genre…..
Le pollen de pin… sur le bord de mes fenêtres, que je ne récolterai pas là, promis.
Je t’aime. Tant et tellement.
Sent from my iPhone
>
J’aimeAimé par 1 personne
Et moi donc.
J’aimeJ’aime