la vie déroule son tapis
aux couleurs d’arbres et d’orbes claires
combien d’âmes rêveuses
cherchent le rouge et l’or
tu ne vois que le fil
tant du ciel gris de ce matin
que de la fille qui enjambe
l’amas de neige sale
et ce rayon qui donne tout
en passant par ta fenêtre
ne le tais pas
malgré l’oblique des regards
la journée sera belle
ton cœur a besoin de repos
couche-toi sur le jour
étends ce que tu es
rien que ce que tu es
∼
Photo : LA COULEUR DU GOUDRON – Rue Beaubien * 13 février 2018
Si j'étais un arbre 
d’un jour gris de neige sale, tu nous tisses de la douceur et de l’or …….Mmmmmmm que c’est bon, caroline, belle magicienne que tu es
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Mon père est arrivé au bout de son tapis ce matin …
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une pensée tendre vers toi, cher gilles
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Merci, merci, merci beaucoup, Irène.
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j’y suis un peu
à chaque instant…
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J’aime l’idée que « ton cœur a (parfois) besoin de repos » même si je n’ai jamais osé l’exprimer si clairement.
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j’espère qu’elle le fût, belle,
sous le chant du rayon,
sou l’oblique des regards,
mais, surtout, sous ton regard,
à chaque fois si beau..
merci, tendre caroline
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couche-toi sur le jour
étends ce que tu es
rien que ce que tu es
Parfois je me demande pourquoi tes mots ont un tel écho ?
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