le trottoir et la rue
en plancher de diamants
et me voilà qui glisse sur la peau de l’enfance
mon ventre, mes os, la neige, le vent
tout passe et finit par mourir
je suis faite timide devant la beauté nue
consens et me dissous
pour mieux voir la lumière et l’ombre
le ciel et les tracés de neige
Photo : À JOUR VERSANT – Rue Beaubien, Montréal * Fin février 2019
Si j'étais un arbre 
La neige efface. Pas seulement. Elle protège et réfléchit et dessine.
Bise et bel après-midi, Caroline.
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Tous tes mots font frissonner mon corps et mon âme. Ineffable beauté.
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…je suis faite timide devant la beauté nue…❤
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»en plancher de diamants »
Superbe mot pour décrire cette glace qui nous a fait tomber sur les fesses et les nerfs tout l’hiver 🙂
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Excellent post, Caroline!
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..et pourtant elle est là,
« la beauté nue »,
dans ce portrait,
et dans tes mots,
dans toute sa pudeur,
son devenir et son « hier »..
merci, tendre toi
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Tendre et superbe … à la fois …
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