un papillon blanc tournoie dans les feuilles
à côté d’une toile d’araignée
et les deux brillent au soleil
en ce beau matin de septembre
même si on fourvoie le précieux
le ciel y verse encore de l’ombre et du vent
l’instant est patient
et les violons pompeux joueront jusqu’à s’éteindre
et quelque part le long des rivières sauvages
malgré les dissonances
grossières suffisances
des coeurs osent la tendresse
Photo – DANS LA BEAUTÉ DES HEURES * Août 2019 – Montréal
Si j'étais un arbre 
voilà maintenant que septembre s’en vient
papillon blanc, ombre de vent
qu’importe la fin de l’été
au creux de la rivière de l’hiver
tant que dans les mots de Caroline
jours après jours ici bas
des coeurs osent la tendresse ?
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Volette tendresse
comme papillon blanc
ivre de soleil
à se brûler les ailes
l’été s’en va
mais les amours reviennent
étoiles tissées de tendresse
elles scintillent dans les coeurs
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Thank you for your tender heart and beautiful words, Caroline.
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malgré les dissonances rester dans le creux qui vibre doucement, si ténu, si puissant
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Sublime, Caroline !
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..et l’errance de ces moments,
Leur sublimation par tes mots,
Et ce partage par-dessus l’océan..
C’est beau, tendre caroline,
Merci..sourire
Et des bises, tendresse justement,
Vers ton réveil
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