et je vois partir dans la nuit
tous mes petits tombeaux –
de ceux-là qu’on invente
pour donner une pitance
à nos maigres passages –
et ô combien ça reste vrai :
je ne veux rien que d’être,
d’errance en errance, d’amour
en amour, de fleur en fleur,
de soleil en soleil –
tout le reste au fond
m’indiffère
et si ce n’était du mystère
qui pénètre le monde, je ne
me perdrais pas en butinances
vaines –
car l’errance est la seule à
porter ce parfum –
celui du temps que j’ai et des
matins heureux
Photo : BUSTE – Mars 2021 * Vieux Montréal
Quitter un peu chaque jour et découvrir un peu tous les jours.
Bise, douceur et sourire vers chez toi, Caroline.
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Parfums d’errance
et de menthes sauvages…
c’est beau…
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Mots et photo… tout est beau.
Particulièrement la dernière strophe qui me parle tant.
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Un errant se mourait des alentours, un vagabond les quittait pour toujours.
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Très beau…
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l’errance pour ne pas trop peser lourdement sur soi-même. et sur les autres aussi. Merci
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&
tu laisses les étoiles en points de mire
guider tes pas ~ t’emportent
Où te perdre ?
au creux d’un chemin,
Lasse à l’inconnue de la nuit
& attendant que son voile t’enveloppe.
🌑
Amical mirliton
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D’instant en instant, être, au miel de tes errances. Merci Caroline
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