Les ailleurs plus tendres

J’suis pas une batailleuse, j’aime pas les prises de tête. Il fut un temps peut-être. Mais je suis devenue une pro de la fuite. Et s’il faut que je meure sans avoir démêlé un quiproquo entre le ciel et moi, je saurai vivre avec. Un mystère de plus ou de moins, c’est rien.

Plus jeune, j’aurais fait des pieds et des mains pour dégager les branches, arrêter les bourrasques, et calmer les tempêtes. Mais il semble qu’avec le temps, devant les turbulences humaines, j’en sois venue plutôt à m’abriter derrière les mots et les amours, dans quelque coin tranquille.

Ça n’a rien de l’indifférence, c’est une question de vents. Et d’ailleurs plus tendres.

Photo : MAISON SOUS L’ASTRE EN HIVER – Petite Nation – Mars 2022

5 réponses à Les ailleurs plus tendres

Votre commentaire

Choisissez une méthode de connexion pour poster votre commentaire:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s