Elle a surgi dans les derniers jours. Et voilà qu’elle me parle de moi, de ces boucliers que j’ai forgés au fil des ans et que la candeur m’empêche parfois d’élever à temps. C’est qu’il en faut bien quelques-uns dans ce bas monde.
Quand elle m’en aura dit assez ma peine, elle baissera la voix. Mais elle restera là, pas trop loin, à portée d’âme. Et grand bien m’en fasse. Car il me semble que sans elle, qui veille comme elle peut au grain de ma vie, sans elle, je n’aurais pas de coeur.
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