et ces âmes qui s’égarent
dans l’immensité de leur chair
sur la planète comme dans un corps
des cellules viles qui en détruisent d’autres
on sait bien peu aimer encore
on ne maîtrise pas le tendre
et ici, sous la pluie
l’écureuil court sur un fil électrique
et aussi gris que soit le ciel
l’apitoiement reste un manque
absolu d’intelligence
j’entends le bruit des voitures
on part travailler comme d’habitude
dans cette ville tranquille

LE SOURIRE – JuIn 2016, Montréal
La beauté de tes mots est intelligence. Oui on sait bien peu aimer encore, et cet écureuil sur son fil électrique… J’aime infiniment ce texte Caroline.
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Encore cette fois, simple et splendide, ou simplement splendide.
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tendre à soi-même et enrober de compassion le vil même si, à la fin … Merci bien pour cette vague d’émotions, Caroline !
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S’aimer, l’écureuil n’y pense pas, il passe et pourtant son fil électrique n’a rien d’un chemin de campagne. Tout dans le regard.
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Que j’aime lire tes mots, à chaque fois un pincement au coeur =)
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quelle belle tendre’sse..touchante de vie..merci pour ces mots, caroline, ils sont beaux et importants..
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‘as usual’…
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Et toi tu tends ton coeur toujours, et cela s’entend.
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Toujours un plaisir chez toi… Les mots… Les images…
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Beau !
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un beau texte, que je n’avais pas encore lu…
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