Portland, Maine (États-Unis) – Environ 1885
matin de vent et de tristesse, me dis-tu
où ton monde se disloque et ta révolte
gronde, mais matin clair aussi
où tremble sous tes yeux une feuille
tranquille, accrochée à sa branche
sous le ciel de juillet
d’ici je pense à toi et à l’infâme qui
nous met en déroute, même toi, la belle
désarmée qui jure de le rester
les rancoeurs sont pesantes comme des lames
d’acier et le berceau des arbres libre et
mouvant comme nos âmes
∼
Photo : INCONNUE / LE REFUS DE LA GUERRE (Pour A, qui lui ressemble.)
Vient de la même collection de photos trouvées dans un grenier de la Caroline du Nord.
Celle-ci a été prise à Portland, Maine, aux États-Unis, dans les années 1880.
Le photographe était un dénommé Albert McKenney.
Je l’ai déjà dit, mais vraiment quelle belle idée, cette série !
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Belle inspiration, c’est bien de redonner vie au passé 🙂
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des visages, des regards inspirants……et tes mots, ah tes mots…………..
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que dire de plus..un doux sourire vers vous deux
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et nos sourires…..ah nos sourires complices, j’adore! des bons bisous, les filles!
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Puisse la vague du désir mouvoir le proche. Qui sait ? Les vagues parfois se suivent et voyagent au delà de la boucle du sentier. Une toute sereine et souriante journée à vous, Caroline.
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Un souffle poétique qui imprègne et qui charme … oh, que j’aime ces mots-là, Caroline …
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Ah ! Si nos rancunes en prenaient de la graine de cette mouvance des arbres dans le vent. Rien n’est fixe, tout est en court, en changement sauf nos passions trop humaines ;o)
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