Philadelphie, autour de 1865.
et tu l’imites encore
dans l’espace qui s’incline
le vent, l’intarissable
qui se donne sans retenue
pareil aux frémissements de l’âme
comme là, dans le matin
où tu me dis la liberté
et que les pensées font la suite
du jour et de la nuit
autant de pierres au fond des heures
ou de souffles vers l’infini
alors aux tiennes, tu songes
et si tu t’es contenu jadis
tu te déclines ici en autant d’amours vives
de l’ombre jusqu’à ta flamme nue
parce que, dis-tu, tout commence et finit
et qu’entre les deux on n’a rien
que le temps
∼
Photo : INCONNU / L’ABSOLU
Vient de la même collection trouvée dans un grenier de la Caroline du Nord.
Celle-ci a été prise à Philadelphie, en Pennsylvanie, par L. Horning, au 63 North Eighth Street, entre 1860 et 1869.
Derrière la photo figure à la mine le nom de Robert L. Claypool.
I woke this morning wondering what is being asked of me in my restlessness and loneliness. And your poem arrived. The gentle acceptance you have of ephemerality. How I want this. Or maybe to move through the joy and pain of it as elegantly as your words do. As the wilderness around me does also. Thank you.
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Intense et délicat … une série qui nous tient en haleine …
Merci, Caroline 🙂
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quelle belle série que ces images d’antan
pour ces mots d’aujourd’hui..
ce « hier » qui devient « demain »..sourire
merci, douce caroline
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