samedi de vent sur ma ville
et la lumière qui dore tout
ça y est, le temps bouge
faux de rat mi-fer
le secret des ombres
l’âme qui recèle
jusqu’au corps muet
le doigt sur les lèvres du jour
ce grand silence qu’on interprète
le monde est quantique
avec un c aussi
et je l’aime comme ça
Photo : MI-FER – Hier, sur le Plateau * Montréal 2018
Si j'étais un arbre 
Mais je préfère le monde des cantiques comme ceux que j’ai entendu l’autre jour à l’Abbaye Val Notre-Dame. J’ai même songé me faire moine…
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Je tique. Le cantique l’est probablement, quantique. Et mon éthique respecte les jeux de tiques plus que ceux de triques. Alors je laisse faire et les tics et les tacs, tic tac tic tac … Bises, Caroline.
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et tu le sais,
combien pour moi ce doré
chante à mon coeur et mon âme..
alors je t’envoie un peu
de la douceur de ce chant,
d’un dimanche dans les tons
plutôt gris, ici,
sauf le sourire, tout doré…
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Le vent peut être très méchant, malheureusement…
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Hier c’était le chant du grand bleu, ici, chez moi. Aujourd’hui c’est demi-teinte et gris. Ainsi va la vie.
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ai-je déjà dit que j’aime ce que tu écris ?
oui ?
alors je le répète.
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merci, cher dodo…
et moi, ai-je déjà dit que je suis touchée que tu aimes?
pas souvent, je le sais.
mais ça n’en est pas moins vrai.
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Poser un doigt sur les lèvres du jour et l’inviter au sourire
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