La persistance

Je n’y fais rien.
Rien que laisser les heures faire ce qu’elles font.
Et le vent. Froid. Qui persiste à l’être.

La pluie fonce les bitumes.
Mouillés, les rues et les trottoirs me sont toujours plus beaux que gris.
L’air est plein de bruine. Les feuilles y boivent et grossissent.

Je cherche le temps. L’instant. Le moment.
Mais en fin de compte, mon errance l’emporte.
Et vraiment, je n’ai rien contre.

Photo : ARRÊT D’AUTOBUS – Mi-mai 2019 * Montréal

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