le cœur tendu
le corps aussi
des mois d’émoi
et l’ivresse ressuscitée
le drame petit
le petit drame
toujours celui du temps qui passe
de toute manière
c’est toujours court
trop court
devant la beauté
qui reste
la beauté
qu’il nous reste
Photo : LE TEMPS SURVIT * Sur le mont Royal – Août 2019, Montréal
Si j'étais un arbre 
Je suis saisie par cette faculté, que souvent je n’ai pas, de voir la beauté de ce monde et de la célébrer.
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S’enivrer de la beauté du monde là où je suis et quand j’y suis.
Merci et bise et doux après-midi, Caroline.
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Nice move! 🙂
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Oh que si Caroline!
Cette semaine, j’ai commencé une démarche prometteuse avec une psychanaliste, Je voudrais bien revisiter et puis liquider et faire davantage de place au « temps toujours trop court, qui passe »… si vite à mon âge!
Bye et bise mon amie,
Marie-Cécile🌹
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et cette gravure,
hachures du temps,
cette gravure pour célébrer
l’ivresse et la beauté,
ivresse de l’instant,
beauté des petits riens…
oui, douce caroline,
ennivrons-nous
encore et encore..sourire
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