À visage ouvert

Le ciel escorte.
Et ce piano encore.
Comme des gouttes d’âme.

On l’a vue rire sur le trottoir.
Malgré la noirceur évidente.

On l’a vue qui piochait dans l’ombre.
La déchéance et les frissons.
Les là-bas et les solitudes.

Et toutes les parois qui éclatent.
Jusqu’à laisser entrer le vent.

À visage ouvert, elle a ri.
Le temps pesant lâchait la bride.
Le coeur y rembarquait l’errance.
Et la brume sentait bon.

 


Photo – SUBLIME D’OCTOBRE * Campus McGill, Montréal – 21 octobre 2019

2 réponses à À visage ouvert

Votre commentaire

Choisissez une méthode de connexion pour poster votre commentaire:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s