L’ambre

l’impromptu avalé par
l’abîme des corps, et la fleur
arrachée de ses mains

lui qui n’avait de rêve
que réparer le monde

devant son impuissance à
rappeler le jour
on poserait sur son coeur
une résine d’ambre

dans le jardin muet d’un amour
égaré, le silence retrouverait
ses beaux habits de gloire

Photo – CEUX QU’ON AIME * Printemps 2020 – Montréal

5 réponses à L’ambre

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