Bien sûr, elle y a vu l’histoire. Exactement comme elle était.
Accrochée ou pas aux grands éclats du monde.
Elle y est passée tout d’envers. Sans endroit.
Le corps béant, n’y attendant que l’attendu.
De ce qui était là, l’oiseau, l’arbre et le reste.
Et par la mémoire du volcan, elle a vu des orbes d’atomes.
Et aimé des femmes fantômes.
Sa légèreté reste incertaine.
On pense qu’elle riait en soufflant
sur les grands carreaux flous.
Il y a eu beaucoup de pluie tandis qu’elle était là.
On lui disait le ciel. Et qu’on assoit le soir pour y toucher le temps.
Pourtant sur elle jusqu’à la fin, le soleil s’est levé. Sans demander sa part.
Y’avait en bleu, tatoué sur sa main :
le monde est un chapeau qui prête à l’illusion.
Photo – UN VENT DU JAPON * Juillet 2020 – Montréal
A emporter pour la soirée…
Merci Caroline
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Le monde est une illusion et je me sens très bien en Lièvre de Mars.
Bise et douceur, chère Caroline.
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Vraiment beau…
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Hier, première lecture rapide dans un lieu sans âme, un j’aime poli. Tôt dans le calme matin, relecture, plaisir pur. Bon dimanche Caroline.
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« Nous ne voyons pas ce qui échappe aux yeux » (Anise Koltz). Et merci…
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Lumière de l’illusion
Bonheur des corps
Qui osent le soleil..
Douce journée,
Belle dame des mots..
Et merci..sourire
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Superbe.
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