Une partie de la vigne n’est plus. Question de lourdeur, de torsion malfaisante.
Mon coeur se serre quand je la regarde qui git là. J’ai dû me la jouer cruelle en la taillant hier. Raisonnable, dirait l’autre.
Une beauté perdue. Un vert opaque qui descendait derrière la fenêtre, et s’allongeait doucement entre le monde et moi. Une sorte de mur tendre et rassurant.
Ce matin, dans la cuisine, la lumière avait changé. Et l’horizon aussi.
Photo :PERPLEXE – Août 2020, Montréal
que je connais bien cette émotion, caroline
à un moment c’est ma glycine qui gisait à terre
mais elle est superbe de nouveau
car elle m’a fait le cadeau de repousser…………..
patience ❤
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Tu la tresses en rond pendant qu’elle est bien molle et à Noël elle accueillera tes invités accrochée à ta porte. Elle ne sera pas tombée en vain.
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Merci…
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Belle nostalgie qui se raconte, si justement. Je pense à ma passiflore qui envahit trop un arbre et que je vais devoir calmer…
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Ce matin, le mur d’en face
Était nimbé de la lumière d’automne..
Ce matin, j’ai pensé ta fenêtre,
Ce matin, je t’ai pensée, tendrement..
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C’est une grande sensation de tendresse … Merci pour tes paroles.
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Même la vigne en cède à l’existence. L’éternité est toute relative. Elle reprendra son ascension au prochain printemps. La vigne est profondément enracinée !
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