Une sorte de mur

Une partie de la vigne n’est plus. Question de lourdeur, de torsion malfaisante.

Mon coeur se serre quand je la regarde qui git là. J’ai dû me la jouer cruelle en la taillant hier. Raisonnable, dirait l’autre.

Une beauté perdue. Un vert opaque qui descendait derrière la fenêtre, et s’allongeait doucement entre le monde et moi. Une sorte de mur tendre et rassurant.

Ce matin, dans la cuisine, la lumière avait changé. Et l’horizon aussi.

Photo :PERPLEXE – Août 2020, Montréal

7 réponses à Une sorte de mur

  1. que je connais bien cette émotion, caroline
    à un moment c’est ma glycine qui gisait à terre
    mais elle est superbe de nouveau
    car elle m’a fait le cadeau de repousser…………..
    patience ❤

    Aimé par 3 personnes

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