revenue l’antre de l’hiver
et son désert immense
différent des autres d’avant
ils le sont toujours je sais
mais ce coup-là quand même
tu fais brûler une chandelle?
oui, pour elle
et pour l’âme morose
à l’affût de l’oubli
j’étais béate
grisée par la neige neuve
et tu es resté là
pas trop loin à m’attendre
tu sais toujours comment
te coller au tranquille
si le temps est preneur
la blancheur tiendra
Photo : MAGIE D’HIVER – Avant-hier – Montréal
Si j'étais un arbre 
Que c’est beau…
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Présence intemporelle… les âmes le savent et se souviennent
La délicatesse de tes mots fait écho à tous ceux qui, chez moi, sont déjà partis. Merci
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Blancheur éphémère, voici venir une pluie assassine.
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Enchanteresse, tisseuse de mots, à l’abri de nos mondes intérieurs, tu es, poétesse, d’une infinie aurore. et dans tes mots je pourrais à l’heure du bain baigner ma longue chevelure et dans tes eaux contempler le mystère du monde. Je ne sais pas ce que veut dire Noël mais en ce jour je suis avec toi en ce monde.
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Entends-tu la nuit courir sur la neige ou suis-je encore perdu dans un de tes songes ? Merci
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