Le matin d’après

Je sais nos démesures, et quelques chants qui te consolent. Il reste que tu as raison : malgré mes lieux d’apaisement, mon entêtement est bien vivant. Mais là où j’étais batailleuse, je m’assois plus souvent qu’avant, tranquille dans la rumeur, le regard vers le jour, l’oreille vers le vent et l’oiseau. Je sais mes os remplis d’histoire, ma chair restée teintée de rêves. Je voudrais te dire le chemin, mais ce n’est pas le mien. Ni celui où je t’aime.

·


Photo : LA VIEILLE MAISON – Toujours sur la route 327

4 réponses à Le matin d’après

Votre commentaire

Choisissez une méthode de connexion pour poster votre commentaire:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s