À l’aller, dans le ciel froid d’hier, des milliers d’oies sauvages volaient en longues formations. Et au retour, seulement deux solitaires. Sans doute qu’on regardait ailleurs.
On a mis du piano en longeant la rivière. J’ai baissé un coup la fenêtre et fantasmé un vent de mer. Après un moment sans rien dire, on s’est parlé de la journée et du temps qui efface.
Les hivers viennent et passent. Et la neige encore s’en retourne avec sa part du rêve.

PHOTO : LA FONTE – Petite Nation * Fin mars 2022
Ça ferait un merveilleux road song.
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quelle belle harmonie entre ces photos de « petits riens » et tes mots si doux
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Le temps qu’il fait n’est pas juste un sujet superficiel à boucher les trous de la conversation !
Bise et douceur, Caroline.
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ah le passage des oies…….quelle merveille que tes mots qui disent la Vie!
bisous-tendresse, chère Caroline
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