L’odeur et le bruit du papier.
Ce que tu sais un peu, sans rien du temps qu’il reste.
De l’homme dans l’allée qui pousse un chariot noir en direction des étagères.
Mais tu y penses. Au grand froid qui t’a laissée faire.
Et à ces mots qui t’aident à vivre. Avec rien à nommer.
Ni l’urgence alentour. Ni tout ce qu’elle entraîne.
C’est d’y entendre le piano. Et la rivière, avec tout son pesant de boue.
Et la plume indolente d’un certain silence.

le piano, la rivière, le silence.
et l’odeur du papier encré.
des mots pour ne rien nommer.
mais certainement pas pour ne rien dire.
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