Pars au petit bonheur, je dis. Vas-y voler un char, comme une promesse d’océan.
Tu verras les chevaux. Le blanc et tous les autres. Et toutes les torsions de nos âmes sur les bancs de l’aurore. Les rudiments mystiques et limpides du temps.
Chaque eau cherche son robinet. C’est là que j’éclate de rire.
Tu me vois incrédule parce que le monde est fou. J’hésite à monter dans le train d’invisibles défaites. Trop de plastiques. Trop d’histoires hôtelières. Le miel comme l’ivresse suffit pour y toucher l’oiseau.
Des semaines à se vivre de manière équivoque. Rien d’immobile ni d’incendié. L’énigme et la tendresse calmeront la tempête.

Photo : DANS LA LANGUE DES HEURES – Montréal * Novembre 2022
« Chaque eau cherche son robinet. »
mais que veut le robinet, vraiment ?
et soudain, sourire. merci Caroline
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L’équivoque est une langue détachée mais amoureuse
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