On se l’est dit après, Anne et moi.
On l’a suivi pendant un bon moment.
On l’a vu longtemps, de loin, il marchait très lentement.
On parlait, en respirant l’air frais et humide de cette journée de printemps.
Pas si froide finalement.
Quand il pleut la fin de semaine, ou que le temps est le moindrement maussade,
la montagne est encore plus vide que la semaine.
Nous suivions un vieillard fatigué, qui avance doucement sous la pluie.
Et qui se découpe dans le paysage avec son manteau rouge et son parapluie noir.
J’ai cliqué, bien sûr. Ces images me sont toujours irrésistibles.
De quoi écrire, ou non.
Ce n’est qu’en le dépassant qu’on a vu.
Son visage jeune, vingt ans à peine.
Sur le Mont-Royal, le 26 Mai 2013
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