Un samedi matin de fin d’été.
À Montréal la tranquille.
Tout va comme d’habitude autour de moi.
Le bruit dans les rues. Et tout le reste.
La vie qui coule sans trop d’urgence.
Un journal ouvert et moi qui m’demande
ce qu’on dira un jour de nous.
De cette époque.
Où l’on vivait comme l’on vit.
Ambition. Matérialisme.
Culte du corps. Individualisme.
Guerres de religion. Attaques chimiques.
Que perdus quand même nous étions.
Un peu, ou beaucoup.
Répondre à Ce qu’on dira de nous