Il y en a, bien sûr.
Des journées plus grises, j’veux dire.
Avant-hier, prise d’un urgent besoin de m’aérer l’esprit,
je suis partie profiter de ce que la pluie mouillait la chaussée
pour aller prendre un peu d’air avec mon petit canon.
J’ai marché plusieurs heures, pour m’aérer aussi le coeur.
Parce qu’il est souvent plus long à apaiser celui-là.
Et c’est comme ça que les contrastes offerts par l’eau ruisselante
m’ont permis d’oublier un peu ce qui avait noirci le jour.
Fin d’après-midi, rue Prince-Arthur, Montréal – Septembre 2013
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