C’était vendredi dernier.
Je venais d’accompagner ma soeur jusque chez elle
et je rentrais tranquillement chez moi.
La semaine m’avait servi quelques journées humides
où j’avais bronché en raidissant le corps.
Mais là, l’air était parfait.
Glacial, mais sec. Pour moi, le froid sublime.
Celui dans lequel je ressens le plus grand plaisir.
Bref, c’est ce soir-là, coin St-Michel et Laurier,
que j’ai vu remonter l’espoir que l’hiver sera bon.
Que mon âme y trouvera son compte.
Je l’égare un peu chaque année cet espoir.
Et encore plus quand l’été s’est sauvé trop vite.
L’HIVER EST LÀ – Sur une belle avenue de Rosemont, le 29 novembre 2013.
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