La neige a tellement fondu ces derniers jours.
Il ne reste d’elle que des amoncellements souillés
et de longs trottoirs glissants.
Je me répète sans doute, mais j’aime les traces que laisse le temps qui passe.
Peut-être de la même manière que j’ai un penchant pour les vieux,
pour cette histoire qu’ils portent en eux.
Ce mur, rendu plus beau encore par cette jeune femme venue attendre l’autobus.
Le vivant, qui insuffle l’âme. La raison d’être de ces ouvrages.
Ici, sur cette planète belle et solide qu’on bardasse trop.
Et plus près, dans cette ville où continue de régner la paix.
J’y pense de plus en plus souvent. C’est comme ça.
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