De l’immobilité

Être aussi bien relevait forcément de la chance. Elle savait les coups durs. Avait fui plus qu’à son tour sous les grands soleils de l’errance. Là, sous le ciel dégagé, zéro désir de changer les choses. Seulement celui de vivre. Fort. Et rien qui ne l’en empêchait. Marcher. Aimer. Se laisser trouver des chemins et se laisser en perdre. À bras et coeur ouverts tant qu’elle le pouvait. La vie ferait le reste en soufflant ses vents de désordre. Oui là, dans l’instant, aimer et marcher. Dans les arbres ou la ville. Le plus souvent possible. Et le plus doucement du monde.

L'IRRÉSISTIBLE Quelque part à Montréal, octobre 2015

L’IRRÉSISTIBLE
Quelque part à Montréal, octobre 2015

7 réponses à De l’immobilité

  1. 'vy

    Quelle jolie fin tout en sensualité. D’un texte débordant d’énergie et « Et le plus doucement du monde », c’est tout doux à lire, à s’entendre le lire. Et le corps le ressent et s’en réjouit.

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