Et la quiétude qui s’échappe un instant. Des pensées qui m’avalent. Ma tête qui s’emballe. Mais voilà que je la ramène doucement, ma tête, vers le bruit de la rue par la fenêtre. Et j’entends qu’il pleut. Une pluie légère, qui y fait tout.
L’air est bon. C’est une journée parfaite. De septembre, cette fois. Un septembre plus doux qu’à l’habitude. Avec cet air qui sent un peu, comme il y a quelques jours, la terre battue.
Un peu plus tard, quand le travail à faire sera fait, j’irai sur la montagne. Humer l’air de septembre. Qui ressemble à juillet. Sauf pour la lumière qui le traverse.
La vie est une suite d’éphémères. Et j’en suis.

SEPTEMBRE SUR LE LAC – Lac aux castors, Mont Royal (Montréal)
j’en suis aussi, douce caroline……….
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un si bel éphémère…un éphémère que je suis heureuse d’avoir croisé…sourire..j’espère que la montagne fût douce et belle..
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Impermanence, la vie.
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L’éphémère me touche, m’attache. ❤
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Beaux éphémères que ces textes que tu nous offres
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« Un air qui sent la terre battue » et me voilà projetée dans la lumière de septembre … j’aime beaucoup ces détails qui ancrent le texte dans la sensation …
Merci, Caroline.
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Gorgeous. A gentle sadness, the beauty of ephemerality. Thank you.
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Éphémère et permanente ; étrange paradoxe
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