je suis souvent si bête
et mon intensité encore
comme une enfance inassouvie
la liberté reste à me faire
y a tout à coup
tant de soleil sur le trottoir
et pourtant le ciel est noir
de toute manière
voilà ma quête
à la grande insoumise
qui me fascine et me façonne
et seulement toujours à sa guise
je ne demande que du temps
pour y faire et y voir
et y rêver surtout
continuer dans la foule
malgré l’amour qui a soif
et le vertige partout
d’aller boire au ruisseau
∼
Photo : CELLE QUI RESSEMBLE – Avril 2017, Montréal
Si j'étais un arbre 
Pas toujours facile d’assumer cette quête (du moins pour moi)
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continue, continue caroline, les mots que tu y trouves nous font tant de bien…un doux sourire vers toi, un doux sourire vers ce ruisseau…
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Je vole sur tes mots qui tant me parlent, je ne sais pourquoi je pense à ces petits merles qui se posent ici et là dans mon jardin, l’air de rien mais juste l’air, car il est très sérieux de se poser ici ou là et d’y sentir la vie. Je suis un de ces merles en te lisant. (joli portrait qui dit aussi beaucoup)
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As far as I understand the words, I’m with them.. 🙂
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Libre jusqu’au vertige …
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