les corneilles sont revenues
sur le trottoir d’en face
elles picossent et se tiraillent
les deux veulent toute la place
et mon esprit qui vagabonde
en faisant une grimace
peut-être que c’est vrai qu’à force
d’aimer on n’aime plus
peut-être que tout s’éteint
ou périt dans la glace
mais je sèmerai quand même
dans l’espoir qu’on sèmera
et qu’on voudra semer encore
dans le bel espoir de s’aimer
∼
Photo : L’ARRÊT SUR PAUSE – Septembre 2017 * Près de chez moi
Merci pour cet espoir.
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Je sais l’émail sorti du feu et les mots du cœur.
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Peut-être… Mais tes mots sont des « peut-être pas », et ça fait du bien !
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qu’elle est belle cette photo,
comment devant ne pas aimer encore…sourire
merci pour ces mots semés dans nos coeurs,
douce caroline…
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j’ai entendu les corneilles récemment et leur présence me projettent dans une période qui a leur couleur……….alors, vite, je cherche la lumière pour traverser ce semblant de nuit……..ah l’espoir que c’est bon et je le retrouve dans tes mots et cette superbe image 🙂
merciiiiii
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A radical necessary hope. Thank you for reminding me.
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Oui des graines d’amour en pagaille ;o)
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