ce sera doux de perdre pied
d’être cette pupille
qui aimait trop les roses
et l’amour, surtout l’amour
comme on aime une rivière
pour tous ces matins qu’on invente
et qu’on laisse mourir d’avance
la faim qui reste entière
et verse ma solitude
dans ses élans brouillons
comme l’envers barbouillé
d’un hiver sous la neige
rien de triste ni de géant
qu’une graine tendre
au hasard fou des forces vives
∼
Photo : PLUIE ET RÉVERBÈRE – Novembre 2017 * Bassin du Parc Lafontaine
Beautiful photo, Caroline. Fine colors and composition, (.. can’t blow it up.. 🙂 )
J’aimeAimé par 1 personne
Je pourrais même verser dans le champ de l’amour et ma solitude à sa recherche … zeugma approximatif j’en conviens. Bises, Caroline.
J’aimeAimé par 1 personne
I have been thinking of your poem here this morning. How beautiful. These tender grains indeed.
J’aimeAimé par 1 personne
juste beau,
juste doux,
et cette douce lumière dans la pluie…
merci belle caroline
J’aimeAimé par 1 personne
oh mon dieu, quelle photo, caroline! juste sublime de douceur, d’amour, de paix, d’harmonie…….et toujours tes mots……ah tes mots……….j’en rêve et je rêve……merci à toi
J’aimeAimé par 1 personne
comme l’envers barbouillé
d’un hiver sous la neige
J’adore cette image et y tasse mes trésors de graines ;o)
J’aimeAimé par 1 personne
quelle jolie photo d’automne aux douces couleurs ainsi que les mots 🙂
J’aimeAimé par 1 personne
Elle verse déverse diverses espèces de vers cette solitude.
L’en remercier il est possible au lu au vu de ce qu’elle entraîne de vers comme eu pu l’écrire Verlaine.
J’aimeAimé par 1 personne