et puis l’horloge
et les souvenirs
les abris au bord de nos pas
la neige miroite sur ma ville tranquille
et j’ai pensé à lui
son cœur perdu au milieu de la foule
il se rêvait ailleurs
dans le vent d’un matin
au bord d’un fleuve blanc
le temps nous lie et nous sépare
j’aimerais pour un moment
m’y trouver avec lui
Photo : SOUVENANCE – Hier, 16h56, Montréal
et je me laisse couler
« au bord d’un fleuve blanc »
sous les rayons dorés
de ce côté-ci
de la grande-bleue…
douce pensée,
belle caroline de là-bas
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