Un autre enclos de bruits futiles. Je passe de la chambre au salon pour ne pas y planter de brûlure sèche et inutile. Et ma tête plonge par la fenêtre jusque dans l’âme de la branche. Je me sens mieux d’y voir le jour, qui s’empare sans peine des ombres déposées par le soleil d’un matin clair.
La chair n’a pas besoin de nous pour y tourner en dérision les vieux châteaux forts de ce monde. Derrière le buisson ardent, d’une lame affutée je sculpte mon errance. Et je penche, ton calvaire en radeau gravé dessous ma peau dans ce rêve d’une île aux couleurs de Gauguin.
Mon corps se rappelle à l’instant. Devant moi, la feuille qui pend à l’arbre. Je n’ai pas à nommer ni à vouloir. Rien que des heures sans poids. Juste des heures. Et tant que ça.
Photo – ÊTRE LE RÊVE * Juin 2020 – Montréal
Ton écriture, en elle, à chaque fois je chemine.
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La branche ne sait pas demain. Peut-être ce qui l’aide à prendre du soleil, du vent et de l’eau.
Bise et douceur et sourire, chère Caroline de tout là haut.
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Et doucement la feuille,
Qui prend corps
Qui prend vie,
Et doucement la feuille,
Qui t’emmènera,
Radeau de soleil..
Un doux sourire vers ton réveil,
Ma tendre amie
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cette photo, c’est le souvenir de mes jeunes années…….quel cadeau que tes mots, douce caroline ❤
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Ou ce besoin d’y voir
Une lumière incertaine
qui nous donne la mesure
de l’espace & du temps ,
qui allonge les ombres,
qui réveille les peines
quand la nuit diluée
d’aventures fantasques
& des boucles d’instants
me voyait les revivre.
*
Amical mirliton
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