Je plonge et puise au doux vacarme d’un petit lac au fond d’un bois. La chaleur est lourde pour juin, de là le coeur peut-être. Un orage serait bienvenu. J’y laverais quelques vieilles histoires en mal d’amour. En attendant, sur la porte orangée, le jour saisit les mêmes feuilles. Et le même arbre libre. Qui ne se taillera pas.
Il y a tant qu’on invente pour y trouver la vie. Depuis mon cri sur un roseau, j’aurai vu le silence. Et par bonheur, les fous tendres et seyants.
Photo – JARDIN DE LUNE * Juin 2020 – Montréal
Quand l’orage tombera, alors le clapot de l’eau, les bourrasques, les arbres, les éclairs feront un monde dans lequel l’humain est à sa place … modeste.
Bise et douceur, Caroline.
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Me semble que ça ferait un bien fou pouvoir laver quelques vieilles histoires. À défaut, les enterrer dans l’indifférence et retrouver le matin nouveau dans la rosée des petites choses.
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Ô, l’arbre restera?
Je t’espère cette même liberté
Que celle de ses branches..
Et que j’aime ce jardin de lune..
Tendresse, ma douce amie
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Je survole et m’épuise à tourner
La cascade saute toujours le pas
Une clameur remonte en brume
& me mouille et je coule
& je pleure et je ris aux larmes
heureux que le temps soit ainsi suspendu.
*
Amical mirliton
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