c’est l’entièreté qui veille
sans soupçons ni regrets
le grand ciel sans aumône
et le bouleau tendu dans le jour qui le prend
c’est l’oiseau et la branche
le même qui sans elle chercherait encore
et bien sûr le désir, je sais
en attendant, les heures déboulent
comme les météores d’hier
je l’arrêterais, le temps
nous l’accrocherais au coeur
pour qu’il n’en parte plus
…
dans la foulée d’un bout d’été
on s’attend sans s’attendre
la rivière sera là où elle coulait hier
et nos corps calés dans le matin vivant
Photo – FORÊT * Ripon – Août 2020
Et bien sûr, le désir, encore lui qui s’excite dans l’inconnu que charrient au loin le vent et le torrent.
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How you and your words are angelic forces, fiercely tender and true. Thank you profoundly, Caroline
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Peut-être est-ce le temps qui nous rend aveugle… Merci
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Love the shot!
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Excellent j’aime beaucoup…autant le texte que la photo
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Nos corps calés dans des coins
balayés de souvenirs et de vent
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