Prends-moi, corneille

Quand j’ai ouvert les yeux,
une grande corneille passait devant ma vitre.

prends-moi, corneille, loin
loin dans ta chair   jusque
jusque dans les os de tes ailes

prends-moi
que me prennent  le vent
le vent, les courants et le ciel
du matin qui m’arrive

Photo – CARGOS GÉANTS – Novembre 2020 – Montréal

5 réponses à Prends-moi, corneille

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