
Lou s’avance vers la fenêtre et l’ouvre grande. Le vent est encore déchaîné.
Charles, qui vient de se lever, entre dans la cuisine.
– T’as pas froid, mon amour?
– Un peu. Mais je voulais voir si j’entendrais peut-être enfin, à travers les rafales, le chant d’une brise ou d’un oiseau.
– T’as entendu quelque chose?
– Une grive peut-être. Mais c’est difficile d’être sûre tellement ce vent déforme tout.
– Vrai.
Il s’approche d’elle et enroule un foulard autour de son cou.
– Je te fais un café, ma Lou?
– Oui merci, my love.
·
Photo : BEAUTÉ BITUME * Septembre 2021 * Montréal
Superbe de simplicité.
Douceur et sourire, chère Caroline.
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Intriguing image!..
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Il lui choisit sa tasse avec des dessins bleus, de petites fleurs japonaises.
Il ne savait si elle avait une signification pour Lou, mais il avait remarqué qu’elle choisissait toujours celle-ci, comme si elle y voyait l’océan et même au-delà ..
Elle était vieille cette tasse, un peu ébréchée, elle était comme la vie, avec ses cicatrices qui devenaient belles, légèrement teintées de café.
Le soleil se leva doucement… Lou sourit.
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❤
Vent d'amour.
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How your words are gifts and always know so much. Thank you, always, Caroline.
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Et le vent dans les flaques d’un monde à l’envers où nagent les oiseaux et volent les poissons
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sur un chemin côtier
près de l’à-pic
là où les cieux mugissent
de rage
ils contemplent
la mer
(merci)
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