Qu’âme et désir, et toi dans le courant.
Qu’en dira-t-on, l’oiseau – que ce n’était que saison maigre
avec quelques détours à l’endroit de l’amour?
Et s’il vaut mieux se taire, j’invoque la patience –
bancale dans mon cas.
Et je pense à Thoreau. En espérant que comme lui,
même devant l’étriqué, nos imaginations y trouvent leurs pâtures.
Et nos amours avec.

Photo : MON CHEMIN DE VILLE * Octobre 2021 – Montréal
L’oiseau de mer
& le bruit des vagues
Respire l’océan
Moi, hier, j’ai terminé ma saison
Je reste sur la plage
à suivre un Plongeon
L’oiseau est solitaire
Il me remplace aux vagues
Plonge un long moment dans l’espoir d’un poisson
(pas un brin picoreur, ni gobeur d’insecte)
Je m’attends à le voir réapparaître
& je retiens mon souffle comme lui sous l’eau
P’têt que j´suis son animal de compagnie?
miiiiirliton
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Thoreau a dit aussi : Que ferons-nous d’un homme qui a peur des bois, de leur solitude et de leurs ténèbres ? Vos textes m’amènent toujours plus loin sur le chemin de mes pensées. J’aime cette « patience bancale », porteuse de tant de possibilités.
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