c’est tant de sens qui se languit
tremblant devant l’abîme
rêver sans peau de peine
de cet avant à bras ouverts
des mois à taire mon silence
ne me demande pas
ces murs teintés de pénitence
ces portes verrouillées
et les bateaux, les rats qui dansent
non plus les jours qui s’habituent
au vide négocié

Photo : GLISSEMENT * Novembre 2021 – Petite Nation
Quelle direction emprunter dans l’effusion des possibles dessinés à même les non-dit. Comme toujours la recherche est terrible, lucide et belle dans sa sincérité. Merci, merci Caroline.
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“ces murs teintés de pénitence
ces portes verrouillées”
… ça ou le cri au secours, des mots qui frémissent. Beau.
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