un beau mardi de printemps
où Coeur, à tâtons, cherche la mesure
le chemin à prendre
dans les méandres d’une histoire humaine
une histoire banale à l’échelle du monde
mais pas à l’échelle d’une vie
on y arrivera, dit Conscience
Corps, mieux reposé ce matin, abonde dans le même sens : oui, je sais
et Coeur, apaisé, retrouve les bras de la confiance
et depuis quelques jours, les roses
leur odeur, à laquelle je ne résiste jamais
plus enivrante encore que celle du lilas
je reconnais souvent de loin les rosiers les plus suaves
quand je passe près d’eux, les indigènes surtout
je colle mon nez contre une fleur et j’aspire un bon coup
ou j’en prends une, comme hier, pour faire durer longtemps
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