L’été passera trop vite à mon goût, c’est toujours comme ça.
Il finira et j’aurai du mal à le voir partir.
Et cette année, ma soeur aussi.
Si seulement on n’avait pas la mauvaise habitude
d’oublier si souvent combien la vie est belle. Et éphémère.
Si seulement, une fois qu’on l’a senti, qu’on l’a compris,
on ne l’oubliait plus.
Or, il semble que l’humain est ainsi fait
que la grâce qui parfois le touche
lui échappe souvent comme elle était venue.
Les saisons de l’âme, peut-être.
Ou sinon, l’art encore trop clandestin de cultiver la grâce.
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