je te donne
exprès
comme on sert le café dans un matin à deux
tout ce que j’ai de mieux
le reste m’échappe
je souffle sur les draps
dans la beauté des heures
et sur mon chemin courbe
d’arbre et de dissidence
je cherche la tendre foule
derrière nos solitudes
et si j’aime le lac
et m’en ennuie, c’est vrai
la lumière sur la neige emporte ma langueur
il ne reste que le doux
de ma nostalgie de l’été
j’aime tant qu’on sache faire la gueule
aux mauvais rendez-vous
et les flocons qui tombent, là
sur le rythme
comme s’ils entendaient la musique
le ciel est rose au moment où j’écris ces mots
tout ça ressemble à l’important
au bel instable et aux grands vents
à ce qui tourne malgré nous
∼
Photo : ROSÉ D’HIVER – Rue Beaubien, hier soir, dans un ressenti de -35 °C
Il est très peu probable, en effet, que mon humeur ait une quelconque influence sur Lineakea ni sur ma rencontre, atomique, avec Andromède dans 4 milliards d’années. L’opposé, en revanche, laisse planer une nappe de brume poétique entre les eaux de mon cerveau. Merci, Caroline.
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le ciel rose et la neige, c’est merveilleusement romantique….
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touché…
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merci douce caroline,
merci pour ces mots,
merci pour ce « tout ce que j’ai de mieux »..
merci pour cette image,
pour ce rosé,
pour « ce bel instable »..
merci d’être toi..
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J’aime ça le bel instable et les grands vents, merci de me le rappeler toujours !
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Et te relire avant de partir. Le ciel était rose au lever lorsque nous quittions le bois la dernière fois, alors j’ai pensé à toi, à ces mots que j’avais lus silencieusement. Te relire juste avant de partir… la ronde tourne et c’est bien, ainsi le rose du ciel se partage.
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