j’aime que tu sois
opaque
et ta lumière dense
tes atomes assez près
que je puisse te savoir
te voir
te toucher
j’aime l’illusoire et fabuleuse
densité du monde
je sais, oui, c’est malgré tout
alors j’aime, et malgré tout
avoir des atomes à aimer
les tiens
et d’autres
bref, y a en masse à aimer dans cette existence
c’est bon, j’arrête
grrr brrr grrr… et le big et le bang
pas mal quand même, non?
ç’aura pas été pour rien, avoue
c’est bon, c’est bon, j’arrête!
∼
Photo : FUSAIN D’HIVER – Avant-hier, même saison, même ville
Certainement pas « pour rien » et certainement encore moins « pour quelque dessein ». Et du quoi et du comment, la somme de tout ce qui est su en est une infime partie. Il me semble également entendre que le savoir atteint le bout des mots. Merci pour le touillage de neurones, Caroline !
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Tu me fais sourire, Caroline. Parfois me prend l’envie de me mettre de l’autre côté de tes photos (là, juste en face) et de voir les visages… ou ce qu’il en est… une masse sombre une lumière selon nos regards du moment..
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l’opacité..
elle m’a accompagnée tant d’année dans mon travail..
peut-être parce qu’elle rime,
un, peu, avec errance…
l’opacité de la densité?
l’opacité des atomes,
les tiens, les siens..
et cette image de charbon,
malgré le blanc de la neige..
merci, belle caroline,
merci pour tout cela
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