La chaleur est partie, qui m’écrase et que j’aime.
Mais la lumière m’aide à pardonner au temps.
Je creuse un peu les souvenirs.
La lisière du corps et de ma démesure.
La pensée de toi nulle part et les fausses couleurs de ma plainte.
Là où je titube au matin.
Comme un hiver qui ne trouve plus à fondre.
Un grand bois éperdu au pied d’une tendresse.
Le lac et son aube me manquent.
J’y connais l’amour chaque fois, le clair bruit de l’âme.
Mais mon poing reste bas.
Et quand les frissons viennent, la poésie m’abrille.
On ne meurt pas de ça. Peut-être qu’on en vit.
Le doux d’un vent n’arrache rien.
Et si mon reflet brûle, c’est toujours malgré moi.
Par chance, la nuit s’occupe.
Pour que d’entre les lèvres, la clameur s’échappe.
Le temps délabré se console.
Je fus l’amante et je le reste.
Tous les délices, toutes les promesses.
On s’abîme surtout soi-même.
Et le ciel amer ne l’est pas.
Mon envoûtement persiste.
Le reste n’est qu’un visage.
Pareil aux saisons.
Photo – EN FORÊT TENDRE * Dans la Petite Nation ∼ Octobre 2019
Les mots me manquent… Merci.
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Effleurement … j’en reste coi et m’incline bien bas.
Bise, Caroline, et merci pour « abriller ».
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Touchée,
Tout au fond,
Par l’étoile de tes mots..
Merci, si tendre toi
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Ce texte me touche profondément et il m’apprend un mot : « abriller ». Merci.
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J’écoute tes mots… je les fait miens, autrement, avec d’autres mémoires, d’autres images évanescentes. Merci Caroline
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