Même matin.
Trois cauchemars d’affilée.
Et de s’ouvrir à l’évidence, tu dis,
serrés contre les plis du jour.
Ici, du fond d’une saison plus rude,
dans l’antre du désordre, l’eau qui frémit
sur le bassin gelé. Et le pic, perché entre le
ciel et nous sur un bout de bois sec.
Plus tard, s’il fait soleil, l’ombre bleue
du pin blanc reviendra s’allonger sur
le tapis de neige.
Au fil des heures, même dans cette
beauté, il m’arrive de vaciller au
bord d’un trou béant. Pour un piano
absent ou quelque autre caillou.
On ne revient pas sur ses pas.

Photo : RIVER LOVE – Petite Nation 2022
Ton poème est très beau Caroline. Belle semaine!!
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Déplie les plis, plissant des yeux sereins. Merci.
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cette rivière s’appelle ‘amour’? j’aime les photos d’hiver même si je n’apprécie pas du tout vivre dans le froid……..aussi je pense à toi dans ton froid polaire
je suis d’autant plus attentive à tes mots et à la chaleur qui s’en dégage
un gros câlin bien chaud! ❤
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Non, la louve. Ce n’est pas le nom de la rivière.. seulement le nom de la photo. Bises à toi. Chaudes où que tu sois.
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Sauvagerie et mélancolie, mélange détonnant, petit paquet de neige qui chute, vaste ombre qui tremble. Je t’envoie une boule de soleil !
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On croit avoir apprivoisé tous ses démons, puis ils reviennent dans nos rêves…
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par endroits
des visages remontent
à la surface…
(merci)
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